La fabrique du parc

Le parc du ruisseau des Aygalades n’est pas un parc comme les autres. Il sera aménagé sur les anciennes voies ferrées du Canet et verra le ruisseau des Aygalades se découvrir et retrouver une forme naturelle. Porté par Euroméditerranée en partenariat avec les collectivités, ce projet d’envergure nécessite un travail important d’études et de conception.

Découvrez les grandes étapes qui mèneront à l’aménagement de ce futur espace de nature au coeur de la ville.

Les premières études (2022-2024)

1. La définition du scénario et de la taille du parc

Dès 2019, les premières réflexions ont permis de définir les contours du parc : sa taille, son périmètre, sa forme… Un scénario a été retenu, autour d’un parc de 16 hectares, situé entre le métro Bougainville et Gèze, structuré autour du ruisseau des Aygalades, qui sera renaturé.

2. Le préprogramme

Une équipe d’urbanistes et d’experts (Agence Leclercq, Base, Hydratec, EODD) a ensuite rédigé un préprogramme. Ce document fixe les grandes ambitions du parc : fonction hydraulique,  degré de nature attendu, ambition de connexions entre les quartiers... Ce travail a été nourri par la concertation citoyenne menée dès 2023.

→ Lien vers le préprogramme

3. Le dialogue compétitif

A partir de ce « préprogramme », trois équipes de concepteurs ont été mises en concurrence tout au long de 2024, c’est le dialogue compétitif. Pendant 9 mois, chacune a travaillé à produire une proposition d’aménagement pour le parc, en lien avec les attentes du public et des ambitions fixées par Euroméditerranée.

Puis, en décembre 2024, un jury composé des élus du territoire s’est réuni pour sélectionner la proposition la plus pertinente. C’est l’équipe Michel Desvigne Paysagiste qui a été retenue.

→ Pour découvrir plus en détail le projet retenu, rendez-vous sur la page Découvrez le projet

Et après ?

Le projet va désormais entrer dans une phase de conception plus précise. C’est le moment où le parc commence à prendre forme, dans les détails.

2025-2026 : les études d’avant-projet (AVP)

Cette étape va permettre de localiser finement les différents usages et espaces (jeux, prairies, jardins, chemins...), acter les choix de mobilier, de choisir les matériaux, les végétaux, les ambiances. C’est aussi à ce moment qu’on affine les coûts et qu’on commence à planifier les travaux.

✍️ Des temps de concertation sont organisés tout au long de cette période pour continuer à enrichir le projet avec vous

2026-2027 : la phase PRO (projet)

C’est la dernière étape avant les travaux. Seront affinés les choix esthétiques en matière de mobilier, de plantation. Ainsi, des plans techniques seront réalisés et préciseront la localisation exacte de chaque élément (plantations, mobilier, cheminements, entrées…). L’objectif est d’aboutir à un plan précis au centimètre près. Cette phase permet de préparer les dossiers de consultations qui seront transmis aux entreprises de travaux.

Le projet sera ensuite analysé au regard des réglementations en vigueur, notamment des règles d’urbanisme et de la Loi sur l’Eau. Le projet sera aussi analysé au regard de son impact environnemental et des règles en vigueur notamment en matière de préservation des trames vertes et bleues. Ainsi, les services de l’Etat seront consultés pour s’assurer de la compatibilité, pertinence des aménagements prévus. 

À partir de 2028 : les travaux !

Ils seront réalisés par phases, avec des premiers espaces accessibles dès 2031.

Un parc qui compose avec l’existant

Le parc des Aygalades ne sera pas construit à partir de zéro : il s’appuie sur ce que le site a déjà à offrir.

Dans une logique écologique et responsable, l’équipe de maîtrise d’œuvre a fait du réemploi un axe fort du projet :

• Les terres excavées sur place serviront à modeler les reliefs du parc (prairies, collines, bassins de rétention…).
• Les éléments ferroviaires (rails, poteaux métalliques) seront recyclés et transformés en mobilier, passerelles, kiosques…
• Des matériaux issus d’anciens chantiers seront valorisés sur place (voir l’épisode 5 de la Fabrique du Parc).

Cette approche limite les déchets, réduit l’empreinte carbone du chantier et donne au parc une identité unique, en lien avec son passé.

L’urbanisme transitoire : préfigurer le parc, tester, impliquer

Avant même 2031 et la livraison définitive du parc, des premiers espaces seront ouverts aux habitants dès 2026.

C’est ce qu’on appelle l’urbanisme transitoire : utiliser certains espaces en attendant les travaux, pour :

• Accueillir des événements ou des animations,
• Tester des usages (par exemple de nouveau mobilier de jeu, de détente…),
• Impliquer les habitants à travers des ateliers, des chantiers participatifs,
• Préparer les sols et les plantations, grâce à des projets comme Friche Éco (expérimentation sur la régénération des terres).

Ces actions temporaires permettront de faire vivre le site progressivement, tout en donnant à voir concrètement le parc en devenir.